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mission in the apocalypse - Fri, Oct 3, 2025

Bonjour à tous, si j’arrive à sortir ça quand je pense, ça aura fait longtemps sans contenu de qualité Par la, je veux dire que pas mal de ce qui précède est des minis articles, du troll ou truc du genre.

Alors qu’est-ce que c’est de quoi qu’on parle ?

Mission in apocalypse…

Et qu’est-ce que c’est de quoi….

Ça parle de la mort

Ah.

Oui de la mort et de l’humanité, mais chaque chose en son temps

I/ La Mort

La 25ᵉ page du premier tome, c’est littéralement un cadavre d’homme qui est mort alors qu’il dessinait une femme… je ne vais pas dire que c’est obvions, mais bon.

MITA (on va raccourcir c’est trop long sinon) est obsédé par la mort, en effet chaque « aventure », on va appeler comme ça, c’est séquences qui ne font pas avancer la ligne principale, mais plutôt l’objectif de Saya qui est de nettoyer la terre.

Eh bien durant chacune de ces aventures, Saya fait une rencontre, qui se conclue par l’inhumation d’un cadavre, durant chacune de ces rencontres, on découvre la vie d’un homme qui a vécu avant la catastrophe, et ses dernières actions avant de mourir.

La plupart d’entre eux ont d’ailleurs eu l’occasion d’être très expressifs dans la mort puisque atteint d’un mal qu’ils savaient incurable, ils ont fait un choix. Celui de comment ils allaient passer leurs derniers instants. Certains se sont éteint dans le calme, dans la précipitation, et d’autres dans la haine et le regret.

MITA, c’est une balade poétique dans l’esprit d’hommes condamnés (mate un peu le lyrisme)

Je me suis pendant pas mal de temps demandé où cela allait. C’est bien beau de nous faire comprendre un amour inavoué entre un maître et son androïde, mais à quoi ça sert ?

Je n’ai pas vraiment de réponses alors, j’ai trouvé un autre problème ! logik

MitA est dessinée dans un style très particulier. Tous les objets animés ont un style un peu cartoon, traits épais, presque pas d’ombrages pas trop de détails. Au contraire tout le reste est hyper détaillée, au trait fin et aux jeux d’ombres foisonnants.

En fait ce ne sont pas les objets « animés » qui ont cette esthétique cartoon la voiture qui pourtant bouge as le droit à l’hyper-précision

En regardant l’expérience d’un lecteur sur le premier tome, on comprend facilement ce qui est ciblé.

Saya, dont on ne sait rien est largement contrasté par rapport aux décors, Ku aussi et visiblement, c’est un rat avec une queue en prise jack

Les cadavres d’hommes par contre…

L’esthétique cartoon est réservé aux vivants. Facile.

L’androïde est cartoon-ish.

On a eu le débat avec un ami, qu’est-ce que ça veut dire ?

Déjà Saya Ku et l’androïde sont mis sur un pied d’égalité.

On va dire que tout ce qui paraît vivant même s’il est mécanique en réalité est mis en contraste.

UNO reverse !! Le manager robotique de l’incinérateur a le droit aux détails et pourtant il sert le thé.

Il y a clairement qq chose en plus chez l’androïde partagé par Saya et Ku que ce robot n’a pas.

Je vous invite à lire Serial experiment lain pour un spoiler

Saya, Ku et l’androïde sont humains. Le lecteur durant sa lecture les a considérés (au moins Ku et Saya) comme tels mêmes si la question Saya n’est-elle pas un robot m’a effleuré, je n’ai jamais douté qu’elle était néanmoins humaine. Ku c’est plus dur, mais au fur et à mesure, on comprend qu’il est conscient et as juste une forme différente, et l’androïde, c’est une manière pour nous dire : « elle aussi, elle est humaine »

Et une fois n’est pas coutume, chaque rencontre avec un robot Quelle que soit sa forme, MitA nous montre dans son dessin qu’il est humain.

Les dessins, c’est joli, mais s’ils nous le prouvait par des actions aussi, ça serait bien (vous remarquerez que ce que je viens de dire entre en contradiction avec les principes d’écriture, un fait montré inconsciemment par le dessin, on le style est bien plus puissant et élégant qu’une démonstration encore plus si c’est du blabla).

Prenons le cinéphile, en première approche, il n’est plus rien qu’un programme qui fut un jour humain sur une machine en ruine. Cependant, il fait preuve de conscience de la situation, et choisit de donner sa collection de film à Saya, un geste qui immédiatement le fait passer d’imitation à être à part entière, d’ailleurs Saya lui propose de s’installer dans un refuge pour survivant ce qu’il refuse bien qu’il aurait pu y trouver un nouveau corp, on peut imaginer.

Enfin l’exemple le plus frappant : l’androïde herboriste, demande à Saya de planter des fleurs qui ont été engraissées par les cendres de sa feue maîtresse. Elle est déjà consciente de la mort, et de ses enjeux, mais pas que… elle comprend aussi les désirs de sa maîtresse et le sens de son choix de retourner à la terre après la mort, et enfin, elle demande à Saya de planter les graines lors de ses voyages afin de permettre à sa maîtresse de voir le monde comment nier l’humanité de ce geste ? On pourra faire l’argument de « c’est un programme, il a juste calculé » ce à quoi je réponds.

« Nécessairement, mais d’ailleurs comment tes cerveaux est-il arrivé à cette conclusion, si je ne me trompe un réseau de neurones s’est activé et d’une manière que nous ne connaissons pas encore est arrivé à la conclusion qui est bien évidemment vraie, on dirait que tes neurones sont très bien programmés »

Je vois ait bien feinté avec ce titre hein ? I/ La Mort comme ça on pense que j’ai réfléchi et que c’est organisé

Bon, j’ai réfléchi hein.

Mais on a toujours un problème. On sait à quoi servent les androïdes, ce sont la nouvelle forme de l’humanité qui détruite (autodétruite ?) à fait le travail des vilaines IA. Par contre, !! on ne sait pas à quoi ils servent tous ces morts.

Sur Ce bonne nuit

Une semaine après… J’ai une solution.

Si MITA est obsédé par la mort, c’est que nombreux sont ceux qui définissent comme telle la vie humaine. Un humain, c’est celui qui ne sera plus un jour, c’est celui qu’on risque de perdre… Et ça marche !! si les personnages d’animés nous semblent si humains, c’est bien, car ils ne sont pas parfaits, et souvent, ils font face à la difficulté, risquent de mourir… Et les séries “infinies” ? ou les protagonistes à l’abri de tout danger vivent des aventures banales, déjà la mort n’est qu’une expression intense du danger, ils ne sont pas en danger de mort, mais leur condition est tout de même généralement intense, et dans le cas contraire, paraissent-ils réellement humains ? Et est-ce que la fin de la série, s’ils paraissent humains, est-ce que cette fin fait peur ? dans ce cas, ils font tout de même face à un grand danger, même s’ils n’en sont pas conscients, de voir la saison se terminer et de ne plus jamais revenir. Dans le cas d’une intelligence artificielle, c’est plus dur aujourd’hui, mais je pense que l’on peut s’accorder sur le fait qu’elles ne sont de toute façon pas encore prête à réclamer le titre d’humanité, même si je le donnerais avec joie le jour venu.

Et MITA dit non. La mort n’est pas la caractéristique de l’humain, c’est la caractéristique du vivant. L’humain est caractérisé par ses choix, ses actions, L’humain, c’est bien plus que comment il meurt, ce qu’il laisse après.

Presque toutes les rencontres de Saya, sont “oubliés” dans le sens, ou on ne les revoie plus après leur épisode dédié.

Par contre, ce qu’elles ont apporté au protagoniste reste, et ce, de manière très matérielle, le projecteur, est présent dans la chambre de Saya, l’encyclopédie aussi.

tous ces personnages, parfois littéralement mort, ont eu une influence, ils ont laissé derrière eux quelque chose, et on s’en est rendu compte.

  • S’ils sont morts, ils sont bien humains. S’ils ne mourront jamais, ils le sont aussi.

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